RÊVES ALPINS (ALP'VENTURES)
  • Acceuil (Home)
  • Automne (Autumn)
  • HIVER (WINTER)
    • Ski de rando (Ski touring)
    • Hors-piste (Freeride)
    • Destinations ski
    • Cascade & Goulottes (Ice & mixed climbs)
    • Raquettes (snowshoes)
  • ETE (SUMMER)
    • Alpinisme
    • Via Ferrata & Escalade
  • "feminin"
  • Moi (Me)
  • Tarifs (pricing) & conditions
  • Contact - Newsletter
  • Calendrier (Calendar)
  • Bon cadeau (Gift voucher)
  • SOPHROLOGIE
  • Blog
  • Acceuil (Home)
  • Automne (Autumn)
  • HIVER (WINTER)
    • Ski de rando (Ski touring)
    • Hors-piste (Freeride)
    • Destinations ski
    • Cascade & Goulottes (Ice & mixed climbs)
    • Raquettes (snowshoes)
  • ETE (SUMMER)
    • Alpinisme
    • Via Ferrata & Escalade
  • "feminin"
  • Moi (Me)
  • Tarifs (pricing) & conditions
  • Contact - Newsletter
  • Calendrier (Calendar)
  • Bon cadeau (Gift voucher)
  • SOPHROLOGIE
  • Blog

ALPINISMO LIBRE ! Aventures et ouvertures EN Cordillera Real, Bolivie

11/17/2017

2 Commentaires

 
4 semaines de voyage, 21 jours à plus de 4500m d’altitude, 7 nouveaux itinéraires d’envergure de difficulté AD+ à TD+. Retour en images et anecdotes sur une expé tout en spontanéité. 

OUVERTURE – Un mot qui me fait rêver depuis mes premiers pas en alpinisme, un idéal de liberté et surtout, un parfum d’aventure… Le moment est venu de réaliser ce rêve, Antoine réussit à négocier un congé exceptionnel du 25 mai au 25 juin. Début avril, il nous restait toutefois à définir où partir! Serions-nous trop épris de liberté pour accepter de planifier ?
​

Apres avoir considéré de nombreuses destinations, c’est la Bolivie qui s’est imposée sur ces dates : météo en principe extrêmement stable de fin mai à aout, de nombreux sommets rarement voire jamais foulés, des distances plutôt courtes et enfin, des paysages fabuleux entre montagnes, plateaux arides et lac Titicaca.  Un pays inexplicablement méconnu des alpinistes, et pour nous, une aubaine. Je fais alors l’expérience du paradoxe propre à l’exploration : se renseigner sans objectif défini, pour ensuite faire de l’absence d’informations un critère clef ! Apres plusieurs visites à la bibliothèque de l’ENSA à Chamonix, des heures de recherche sur google earth et internet, des échanges par email et téléphone avec des alpinistes locaux, un itinéraire se dessine vaguement.  Je prépare en parallèle le matériel, le décompte des kilos est lancé et c’est avec joie que nous troquons nos broches à glace traditionnelles pour des « laser light » de Petzl.
Photo
Atterrir à La Paz est une expérience surprenante : au pied des sommets enneigés de la Cordillère, nous sommes déjà à plus de 3600m d’altitude. Mais contrairement à nous qui entamons l’acclimatation, cette capitale bouillonne d’énergie et c’est un plaisir d’explorer les rues escarpées et les marchés. Notre curiosité nous conduit d’ailleurs à emmener en montagne divers denrées et fruits découverts sur les étals. Le résultat se révèlera variable, de médiocre à infâme !
48h après notre arrivée, nous attendons la voiture censée nous conduire à Alto Cruz Pampa, point de départ pour une incursion dans la vallée du Chachacomani. Un SMS arrive alors : « routes fermées, transport reporté ». Ça commence bien ! Ce blocage routier prend toutefois fin aussi inexplicablement qu’il a débuté, et nous attaquons dans l’après-midi les 5h d’approche.  Sauf que 3h et quelques averses plus tard, nos affaires détrempées sont à terre, les mules n’iront pas plus loin. Dépités, nous montons le camp et passerons l’essentiel du lendemain à y écouter tomber la pluie. Un heureux hasard ? Profitant d’une éclaircie, nous partons observer les montagnes aperçues la veille, et décidons de déplacer le camp à l’opposé de notre plan initial.

C’est ainsi que nous réalisons notre première « ouverture », une arête de granit longue et ensoleillée, ludique et technique sans jamais être difficile, avec un final en neige puis mixte culminant à 5550m. Simple point sans nom sur la carte, nous nommons ce sommet « Lama Blanco y Negro » . Forts de ce premier succès, nous ne résistons pas à l’appel de l’inconnu et descendons par le versant opposé. Quelle joie en effet de se retrouver 2h plus tard face à une impasse ! Peu importe, équipés de nos frontales Nao et Reaktik + la nuit ne nous arrête pas, nous finirons bien par rentrer à la tente.
​

Le prochain objectif est un coup de cœur aperçu la veille : la magnifique arête Sud du Cerro Jakocire. Mince, une trace de passage sur cette arête que nous supposions vierge : un anneau de but au pied d’un passage en dalle délicat et exposé, obligatoire surtout ... je retire les crampons et m’y lance, ça passe! Abondante mais métamorphosée en « gros sel », la neige rend la progression au mieux épuisante, au pire impossible. Notre salut passe par les rochers, vive le dry tooling et les nomics! Le M5 à 5800m, ca « pique » mais le challenge n’est pas pour nous déplaire. Le sommet laisse place à une aérienne traversée d’arêtes, avant d’admirer un magnifique coucher de soleil sur le glacier et de rejoindre notre camp avancé, une fois encore à la lueur de nos frontales.
De retour à la « civilisation », nous mettons le cap sur Sorata pour un séjour qui s’annonce rude et sauvage sur le versant Est de l’Illiampu. Un taxi nous amène en quelques heures de routes effrayantes à Cocoyo, ou nous recrutons deux jeunes pour nous aider à porter nos sacs jusqu’à un camp intermédiaire. Les traces d’une fête au village auraient dû nous alerter, à mi-chemin nos porteurs s’effondrent! Nous poursuivons donc laborieusement en assumant des charges doubles tandis que des averses et un passage à gué pimentent cette première journée. Le lendemain se révèle pire encore : des éboulis à n’en plus finir et de nombreux bruits de « voum » sur un glacier mettent nos nerfs à rude épreuve.
​
Alors que nous avions pour projet d’ouvrir une nouvelle voie dans la face Est de l’Illiampu, c’est le Pico del Norte (6060m) qui suscite notre intérêt avec une magnifique ligne de 700 mètres en glace puis mixte, au cœur de la face Est. A l’attaque cependant, je doute : les placages de glace sont trop fins pour brocher, et s’ils s’avéraient trop fins pour progresser ? 50 mètres passent, à avancer comme sur des œufs tout en me maudissant intérieurement, jusqu’à trouver de quoi faire relais. Ouf. La suite en glace et mixte jusqu’à l’éperon est un régal ! Nous retrouvons alors la neige en « gros sel » et tandis que le terrain se raidit, nous gravissons de belles longueurs entre escalade et dry tooling. Mais les heures passent trop vite, le vent se renforce au point de nous déstabiliser. La perspective d’un bivouac dans ces conditions m’effraie, celle d’une descente n’est guère plus réjouissante, nous décidons de poursuivre. Antoine franchit par une traversée délicate le bastion sommital et nous atteignons de nuit le sommet, heureux ! Une descente longue et complexe car inconnue nous attend encore, ce n’est qu’à 2h du matin que nous rejoignons le camp.

Apres un jour de « repos » passé à faire de l’eau et renforcer les attaches de la tente pour que le vent ne l’arrache pas, nous choisissons de parcourir une belle arête principalement rocheuse qui fait face au camp et conduit au Pico Esperanza, 5760m. Nous buterons malheureusement sur une grande dalle parcourue d’une fissure trop fine et difficile pour le matériel dont nous disposons, ce qui nous obligera à quitter temporairement l’arête. Une course toutefois belle et variée, sur un granit magnifique. Une tempête impromptue se lève lors du retour sur glacier, et malgré la nuit noire il nous faut protéger nos yeux avec les lunettes de soleil, en titubant sous les bourrasques.
Une pause touristique au lac Titicaca nous permet de refaire le plein d’énergie, nous en avions besoin ! ​
Pour notre dernière incursion en Cordillera Real, nous choisissons le massif du Chearoco sur les conseils d’alpinistes locaux et optimisons cette fois la logistique avec mules et porteurs. Nous nous demandons bien ce que nous allons y trouver, mais ne sommes pas déçus : de belles opportunités se révèlent à l’approche. Nous parcourons ainsi librement les sommets environnants, à nouveau sans croiser âme qui vive, rencontrant tour à tour des conditions favorables, de beaux passages d’escalade, quelques obstacles ou choix d’itinéraires qui testent nos nerfs … des ascensions longues et variées auxquelles nous prenons grand plaisir ! A tel point qu’il nous est à chaque fois difficile de quitter les sommets, et nous nous attardons au coucher du soleil pour profiter des lumières flamboyantes avant de retrouver notre bivouac pour une nouvelle nuit glaciale. C’est la fin du voyage, dont nous rentrons avec deux certitudes : le potentiel de la Bolivie pour l’alpinisme d’exploration, et l’envie de renouveler l’expérience dans de nouvelles contrées !​
2 Commentaires
Matthew Gillespie link
10/10/2022 23:29:10

View final try recent spring now bit. Star guess defense simply official.
Affect dream soon media identify. Attention some I anything beat until different.

Répondre
Jeremy Wilson link
10/16/2022 11:21:36

Family present claim either much until step. Agent itself never voice apply. Price anyone over speak region write page.

Répondre



Laisser un réponse.

    Archives

    Juin 2020
    Août 2019
    Juillet 2019
    Octobre 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Septembre 2017
    Août 2017
    Avril 2017
    Février 2017
    Janvier 2017
    Novembre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016

    Categories

    Tous

    Flux RSS

Proudly powered by Weebly