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les coulisses de la maternité #2 : premier mois avec Nils!

6/11/2020

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Vous vous demandez peut-être ou est l'épisode #1? Ne cherchez pas, la grossesse ayant été une période particulièrement difficile, il me faudra encore un peu de temps pour la résumer avec humour ;-) Et puis bébé Nils est bien plus intéressant! 
Mais il ne s'agit pas de vous submerger d'une longue série de photos toutes plus mimis les unes que les autres (forcément!). Non, je me propose au contraire de relever en images le "backstage" de ce premier mois, ou encore de mettre en avant la face souvent cachée des photos .... vous savez bien, comme ces copains qui publient LA photo de l'unique virage en poudreuse alors que l'ensemble de la descente était affreux!
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Semaine 1 : "Maman et bébé Nils heureux comme tout pour le 1er bain"

Alors oui, le sourire et le bonheur de la maman sont réels... mais ce qui se passe en même temps :
-> dans ma tête : "aie ouch aie [...] je sens que je vais tomber dans les pommes, et si je lâchais Nils?" 
Parce qu'à ce moment là, je n'étais qu'une boule de douleurs en tous genres, mais je n'allais pas "manquer" le premier bain, si?
->chez bébé Nils : "ouinnn rhhh mmmm oinnn (comprendre principalement "j'ai froid" et "elle n'a jamais appris à habiller un bébé ma maman?" )
-> chez le papa : RIEN ... en effet, COVID oblige, le papa n'a pas droit de visite durant tout le temps passé à la maternité... SIC.
Semaine 2 : "En pleine forme à randonner dans la nature"

Entre piste cyclable et l'Arve, admirons l'art du photographe... qui se croirait à Annemasse?
Et c'est vrai, qu'est-ce qu'on se sent bien à marcher et prendre l'air, avec son petit coeur contre soi! 
-> surtout apres 10 jours à ne pas tenir debout plus de quelques minutes à la fois (vous saviez, vous, que les suites d'une césarienne d'urgence était si douloureuses?)
-> la sortie fait donc du bien les 15 premières minutes soit à l'aller ... et ca se paie tres sévèrement les 4 jours suivants, comme la sage-femme l'avait promis.
-> pendant ce temps, Nils roupille dans l'écharpe, mais au bout de 15 minutes ca se complique là aussi ... comme quoi ...
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Semaine 3 : bronzette en chaise longue avec bébé, "vacances"... la vie est belle!

A ce moment précis, rien à redire :-) Personne n'est malheureux d'ailleurs puisque le confinement a pris fin, les copains sont en montagne. Contrairement aux mois précédents la naissance, ca ne me fait ni chaud ni froid, je n'échangerais ma place pour rien au monde!
Mais le côté caché de la photo est plus sournois : il ne s'agit pas d'exhibitionnisme (même si avec ces seins XXL... XXL par rapport à d'habitude j'entends lol) mais que tout contact sur les seins est simplement insupportable. Ca par contre, la sage-femme a "oublié" de le dire quand elle vantait les mérites de l'allaitement. Et un mois plus tard, ca peut encore faire mal à en pleurer. 
Semaine 4 : "un air de famille"
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Ben tiens! Rien de génétique mais tout un travail d'adaptation, et surtout adaptation à ne "rien faire" de ses journées selon notre référentiel ordinaire.
"Le temps passe vite"? vous n'avez pas idée!
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Et puis si, écrire un article sur notre petit bout'd'chou sans mettre quelques photos plus jolies ne lui rendrait pas justice, donc je craque et en ajoute quelques unes :-)
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Traversée de l'OBERGABELHORN en stage Lead The Climb, un "voyage" aérien et exigeant au coeur du valais!

8/8/2019

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Récit par Camille, participante du stage "Alpi+" organisé du 22 au 26 juillet 2019 par le club alpin Lead The Climb avec le soutien de la fondation Petzl.

Le ton est donné pour cette semaine de stage à trois filles et une guide : ce sera en Valais suisse ! Nous décollons lundi matin de Chamonix direction Zermatt. La météo de la semaine s’annonce plutôt pas mal avec une incertitude pour le jeudi et vendredi. Nous sommes toutes les 3 d’origines diverses mais avec déjà une certaine expérience de l’alpinisme, ce qui nous laisse pas mal d’options possibles dans la région. Nous profitons du trajet pour faire connaissance et discuter du programme de la semaine et de nos attentes.
Jour 1 : une fois au parking de Täsch, nous bouclons les sacs et prenons le train pour Zermatt. Nous traversons la ville, ambiance bourgeoise alpine, aucune voiture sauf les petits véhicules électriques locaux. Dépaysement garanti… pour économiser nos jambes nous prenons le premier tronçon du téléphérique jusque Schwarzsee. Ce sont 4 heures de marche qui nous attendent jusqu’à l’Arbenbiwak, refuge suisse non gardé qui nous permettra d’accéder à l’arête de l’Arbengrat sur l’Obergabelhorn, premier objectif de la semaine. L’approche se déroule sans surprise, nous traversons les étages alpins jusqu’à une grosse moraine puis des dalles granitiques jusqu’au bivouac. Quand on parle de bivouac ici attention il ne s’agit pas des vieilles cabanes françaises mais bien de gros bivouacs entre 15 et 30 places en général, équipés de cuisine, vaisselle, matelas, couvertures….et poubelles. Les Suisses préfèrent en effet que les alpinistes laissent leurs déchets, qui sont stockés et redescendus en hélico. Ce système se défend. Certains bivouacs distribuent même des mini sacs poubelles aux gens de passage. Fin de l’après midi, on arrive à l’Arbenbiwak. Et on compte rapidement les têtes…pas besoin d’avoir fait maths sup pour se rendre compte qu’il y a largement plus de personnes que de places théoriques sur les matelas ! Et encore on est pas les dernières à monter. Notre soirée ce sera repérage, topos, coquillettes et négociations ! Heureusement qu’Elsie parle allemand….il y a d’autres femmes guides ce soir, la solidarité s’organise petit à petit et finalement ce sont bien une trentaine de personnes qui dormiront au chaud (pour 15 places annoncées). Ouf !
​Jour 2 : les départs ont été échelonnés par les guides présents, nous nous levons à 3h30 pour un départ à 4h15. C’est Suzan qui prend le lead avec Elsie derrière elle, puis la cordée de Marion et moi. La course n’est pas bien visible depuis le bivouac mais les indications du topos s’avèrent très justes, nous remontons rapidement la partie en neige avant d’atteindre une rampe qui doit sortir sur le fil de l’arête. Le jour se lève quand nous prenons pied sur le caillou et le cheminement est assez aisé. Nous progressons à corde tendue. Aux alentours de 7h nous sommes sur l’arête Arbengrat. Suzan continue de suivre l’itinéraire au plus près du fil en pratiquant l’assurage en mouvement, Elsie vérifie la qualité des protections et surveille également ma cordée. Avec Marion nous alternons le lead en grimpant en réversible. Le caillou est très bon et agréable à grimper, se protège bien avec quelques sangles et camalots. Nous tirons une seule longueur dans le passage de 4+ et sortons au sommet. La vue est superbe sur le Valais (Cervin…). Nous traversons ensuite jusqu’à la Wellenkuppe par une série de rappel et une arête neigeuse qui remonte. Cette section de la course est très fréquentée et nous perdons pas mal de temps à attendre dans les rappels. Les difficultés sont terminées et une traversée glaciaire nous amène jusqu’à la Rötornhutte ou nous passerons la nuit.
La suite du récit au prochain épisode!
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1eres de cordée en grandes courses avec lead the climb!

7/28/2019

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​Des femmes qui pratiquent les sports de montagne et aimeraient gagner en autonomie, et bien c'est nous, Mélanie, Mathilde et Anaïs. Comment faire pour progresser et prendre le leadership sur les courses ? Participer au stage Alpi+ proposé par le Club Lead The Climb bien sûr !
 
Elsie, notre guide, nous propose un grand tour de la Meije en 5 jours en passant par 4 sommets et 4 refuges. Malheureusement ce sera sans Mélanie qui se blesse quelques jours avant le départ... 
Jour 1 1er juillet départ de la Grave direction le refuge du Promontoire par les Enfetchores et la Brèche de la Meije. Le ton est donné, nous nous relayons pour passer en tête et pour trouver notre chemin sur les vires, les passages d'escalade, le glacier, la rimaye et la brèche.
Jour 2 Après un bon repas en petit comité et un bel orage le soir au refuge du Promontoire, nous partons de bon matin pour l'arrête Est du Râteau. Chacune notre tour nous passons devant pour trouver le meilleur itinéraire en toute sécurité. Elsie garde un œil sur nous et s'assure que l’on reste efficace dans les transitions. Après une évolution sur l’arête rocheuse face à la Meije, une descente en neige et sur glacier nous mène au refuge de la Selle quelques heures avant un bel orage de grêle.
Ces 2 premiers jours, déjà bien complets, nous ont bien préparées à la suite des aventures.
Jour 3 En effet, le pilier Nord de la Pointe d'Amont est une course un peu plus délicate pour nous. Nous avons appris que repérer l’approche de la course la veille est primordial afin de rester efficace de nuit, le jour J.  Et oui, une approche de nuit plus complexe avec des traversées de torrents, de moraines et de glacier nous attend. Une fois au pied du pilier, on lève la tête, et plusieurs centaines de mètres d'escalade se dressent au-dessus de nous. Il faut doser entre avancer rapidement et ne pas se tromper d'itinéraire, entre l'hésitation et la prise de décision. Elsie sera là pour nous orienter et rattraper quelques erreurs de parcours. Puis, on débranche les pensées pour boucler la fin du pilier puis l’arête du Soreiller le plus rapidement possible, avec la pression des nuages qui commencent à bourgeonner sur nos têtes. Enfin, à la fin de l’arête sommitale, la Dibona est en vue et les glissades sur les névés nous mènent au refuge du Sorellier pour une sieste profonde bien méritée.
 Jour 4 La prochaine étape consiste à rallier le refuge du Chatelleret. Pour cela, Elsie nous propose de passer le Pic Geny, mais à contre sens ! D’habitude, cette couse se fait du refuge du Chatelleret vers celui de la Selle. Avec Mathilde, nous hésitons quand même à prendre l'option de redescendre dans la vallée pour remonter au refuge. Elsie nous met en confiance pour choisir l’option de cette traversée atypique. C’est donc encore un réveil à 3h direction le Pic Geny. L’itinéraire commence d'abord par un beau couloir de neige que Mathilde remonte. J’essaie quant à moi de ne pas me perdre dans la partie rocher ! Après le sommet, une longue désescalade nous attend : pas évident de trouver notre chemin, on retient qu'il faut toujours se rapprocher du fil de l'arrête pour évoluer sur le meilleur rocher et qu’il ne faut pas hésiter à anticiper l’itinéraire. A petits pas, nous arrivons sur une arête 50m au-dessus du glacier, Nous y trouvons un beau becquet pour installer notre 1er rappel sur cordelette. Impressionnant ! Après le glacier, une traversée astucieuse de torrents et quelques pas dans la vallée où l’on a le plaisir de retrouver un peu de verdure, nous guident jusqu’au refuge. On prend notre première douche depuis 3 jours : merci à la mini cascade dans le torrent ! Le soir, on réalise que la fatigue commence à se faire sentir avec les réveils à 3h30 et les journées de 12h en montagne...
Jour 5 : En étudiant de plus près le topo du lendemain, on découvre que c'est encore une longue course qui nous attend : l'arrête ouest du Pic Nord des Cavales. Nous restons tout de même ultra motivées pour ces 450m d'escalade ! Le rocher est magnifique, on prend plaisir à y grimper ! Avec Mathilde on trouve notre rythme, elle gère plutôt les parties techniques et verticales et moi les sections d'arrêtes plus horizontales. Elsie nous guide dans les passages les plus délicats, et prend grandement le relais en tête ce jour pour combler notre manque de mental dû à la fatigue. Ce qui nous permet de profiter aussi de l'escalade, sans nous poser trop de questions. Après quelques rappels et de supers glissades sur les névés, on arrive proche du refuge du Pavé pour une longue descente jusqu'à Villar d'arène. Heureusement les paysages sont magnifiques, un torrent bleu turquoise louvoie entre des prairies verdoyantes ; pour tout vous dire, on y croise même un peintre. Tout en marchant, on s’autorise enfin à se perdre quelques instants dans nos pensées : retour vers les souvenirs de ce tour sauvage que l'on vient de boucler.
En bilan, l'approche d'Elsie nous a mis dans le bain d'entrée de jeu : on passe en tête, on réfléchit, on prend des décisions rapidement et on avance ! C'était très formateur : on s’est rendu compte que l’on avait vite fait de perdre du temps et de ne pas tenir les horaires.
Le stage Alpi+, c'est apprendre et surtout avoir le temps d’assimiler les infos par la pratique, avec une guide pas loin pour nous aiguiller, nous conseiller à chaque instant comme un effet miroir qui reflète le positif et les erreurs à corriger. Maintenant, on se sent plus en confiance pour prendre le Lead sur des courses à notre portée. Et bien sûr, nous avons hâte de retourner en montagne (après un peu de repos quand même), pour y revivre les émotions que procurent ces itinéraires sauvages et les rencontres !
Un grand merci à Elsie pour sa patience et ses précieux conseils. Et à toute l'équipe LTC qui permet aux femmes de se sentir autonomes en montagne, pour prendre par la suite plaisir à partager des cordées mixtes. Une petite pensée pour Mélanie à qui on souhaite un bon rétablissement !

Récit par Anaïs et Mathilde, merci à elles et à la fondation Petzl qui subventionne ces stages!
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GRIMPE "PLAISIR" EN CORSE!

10/5/2018

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"De vraies vacances ! " - c'est ainsi que l'on peut résumer un séjour en Corse :-)
Eh oui pour une fois, on ne revient pas plus fatigués qu'au départ, et mieux encore ou comble de l'hérésie : plage et baignades sont du voyage! Bref, une sacrée destination pour se faire plaisir sur un granit aux formes incroyables quel que soit son niveau, et se détendre le reste du temps...
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Premier objectif du séjour : Enterre mon coeur aux Cascioni pres de Porto et Eda, 420m en ED+. C'est du sérieux! En suivant les variantes du rééquipement, nous avons trouvé l'escalade magnifique et athlétique, les cotations plutôt sèches (on a beau être au sud, pensez haute-savoie!), un équipement à minima pour une grimpe typée "obligatoire" parfois engagée... Bref, on s'est fait "rouster" comme on dit lol, et rôtir car en face sud, il fait encore trop chaud. L'ego s'en remettra, avec apéro sur la plage et baignade sur fond de coucher de soleil les difficultés du jour sont vite oubliées!
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On part alors vers le MUST de l'escalade en Corse : les Aiguilles de Bavella!
La plupart des voies sont orientées au sud, malgré l'altitude il fait encore bien chaud et la tempête de vent du nord qui sévit sur les côtes est ici bienvenue car le vent y arrive affaibli. Ce site est une perle : l'escalade y est incroyablement variée, de la dalle presque lisse aux taffoni en 3D en passant par quelques fissures de toutes tailles. Prévoir un bon équipement en friends, grosses tailles comprises! Pour ne rien gâter, plusieurs approches passent au pied des vasques du Pullischellu et la côte est à une trentaine de minutes seulement.

Les voies que nous avons gravies sont dans un niveau 6c-7a, mais le coin regorge de voies très réputées daas tous les niveaux de difficulté, des AD+! Jeef (ED) avec sortie sur le Dos de l'éléphant à la Punta Di U Corbu, Celebration du lezard (ED-) combiné à Esperanza (ED) à la Punta Rossa, Acqua in Bocca (ED-) & Crack Age (TD+) aux Teghie Lische.
Comme nous repartons d'Ajaccio, notre 3e destination grimpe sera le mont Gozzi, avec une première partie de voies en dalles à tendance licheneuse suivie de longueurs extrêmement raides (comprendre déversantes!) dans un beau rocher ocre. L’approche classique étant bloquée par le berger local, nous dépensons une belle énergie à chercher notre chemin à travers le maquis et ferons demi-tour à mi-hauteur de Carillon du Desespoir, dont les cotations et l'équipement nous laissent perplexes, mais peut-être est-ce la chaleur ou un "coup de mou"? Revenus le lendemain pour gravir Péché Vêniel, tout déroule pour une voie courte (200m) mais e-x-c-e-p-t-i-o-n-n-e-l-l-e !!! Pour les soirées, avec un camping sous les eucalyptus à 15 minutes du Mont Gozzi d'un côté, 10 minutes de la plage de l'autre on n'est une fois de plus pas malheureux. C'est la fin du voyage et de ce repérage, en espérant y revenir pour faire découvrir ce beau granit aux curieux ou épicuriens de la grimpe!
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L'escalade sur glace se féminise!

12/19/2017

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Voir des filles en cascade de glace est plutôt rare, alors encadrer un groupe de 4 femmes qui au 3e jour de stage grimpent en "réversible" sur une belle cascade gravie en 6 longueurs .... ça fait sacrément plaisir!
Retour en photos sur un stage Girls To The Top au top, 100% fun et féminin !

Vous aussi souhaitez découvrir l'activité, ou progresser pour grimper en tête et devenir autonome? Contactez-moi pour une sortie "privée" ou pour vous joindre à l'un des stages que je co-organise. Crâce à un partenariat avec Petzl, vous bénéficierez en plus d'excellents crampons et piolets techniques!

#girlstothetop #accesstheinaccessible #petzl #leadtheclimb #cafsaintjulienengenevois
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Impressions sur INDIAN CREEK (Moab, USA), site magique de crack climbing

12/12/2017

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Il y a des lieux ou l'on se sent chez soi. La beauté sauvage du désert entre sable rouge, cactus et creeks, le rocher bien sur : unique, coloré, aux fissures si mythiques. Une nature typique du "grand ouest" américain sans réseau ni wifi, propice aux soirées au coin du feu. On fait connaissance au pied des voies entre grimpeurs venus des 4 coins du monde, le partage de matériel est fréquent et les encouragements et félicitations fusent ... bienvenue dans la communauté!
Indian Creek, c'est surtout à mon avis le meilleur site au monde pour apprendre à grimper en fissure ... Ici, pas de prises comme souvent en calcaire ou en granit pour "tricher". Ce sont nos mains, doigts, pieds et genoux voir tout notre corps qui vont devoir se transformer en prises par les fameux "jams" ou coincements. Je recommande à ce propos le livre "crack climbing with finesse", qui décrit extrêmement bien les différentes techniques... à emmener et (re)lire sur place! 
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Des fissures à main (les plus faciles) aux "tips" (fissures tres fine dans lesquelles ne rentrent que le bout des doigts), des offwidth aux squeeze (fissures trop larges pour  coincer une seule main), splitters ou dièdres, il y a de quoi s'exercer et progresser quel que soit son niveau! La bonne nouvelle : si on y arrive pas en tête, on pourra facilement passer en artif, ou s'arranger avec des grimpeurs plus forts pour installer une moulinette. La moins bonne nouvelle : la beauté des lignes provenant de leur continuité, les grimper requiert souvent 4 à 7 camalots d'une même taille... L'idéal est donc soit d'être déjà équipé d'au moins 5 jeux complets (ou ciblé sur certaines tailles selon ses objectifs) et compléter de temps à autre en empruntant les pièces manquantes, soit de venir à plusieurs pour mutualiser le matériel. Côté corde, une corde à simple de 70m marquée au milieu + une trail line de 60m me semble une bonne option.
Envie de prendre le large? De belles tours de grès sont accessibles autour de Moab, pour des grandes voies souvent courtes mais dans un cadre exceptionnel. Réservée le plus souvent aux véhicules 4x4, la white rim road offre des panoramas à couper le souffle et la mise en pratique des compétences fraîchement acquises pour gravir des tours aux formes farfelues!

Ça vous tente?

Il est fort probable que j'y organise un séjour de découverte et/ou stage de perfectionnement en octobre et novembre 2018 ... 
Envoyez - moi un message !
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ALPINISMO LIBRE ! Aventures et ouvertures EN Cordillera Real, Bolivie

11/17/2017

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4 semaines de voyage, 21 jours à plus de 4500m d’altitude, 7 nouveaux itinéraires d’envergure de difficulté AD+ à TD+. Retour en images et anecdotes sur une expé tout en spontanéité. 

OUVERTURE – Un mot qui me fait rêver depuis mes premiers pas en alpinisme, un idéal de liberté et surtout, un parfum d’aventure… Le moment est venu de réaliser ce rêve, Antoine réussit à négocier un congé exceptionnel du 25 mai au 25 juin. Début avril, il nous restait toutefois à définir où partir! Serions-nous trop épris de liberté pour accepter de planifier ?
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Apres avoir considéré de nombreuses destinations, c’est la Bolivie qui s’est imposée sur ces dates : météo en principe extrêmement stable de fin mai à aout, de nombreux sommets rarement voire jamais foulés, des distances plutôt courtes et enfin, des paysages fabuleux entre montagnes, plateaux arides et lac Titicaca.  Un pays inexplicablement méconnu des alpinistes, et pour nous, une aubaine. Je fais alors l’expérience du paradoxe propre à l’exploration : se renseigner sans objectif défini, pour ensuite faire de l’absence d’informations un critère clef ! Apres plusieurs visites à la bibliothèque de l’ENSA à Chamonix, des heures de recherche sur google earth et internet, des échanges par email et téléphone avec des alpinistes locaux, un itinéraire se dessine vaguement.  Je prépare en parallèle le matériel, le décompte des kilos est lancé et c’est avec joie que nous troquons nos broches à glace traditionnelles pour des « laser light » de Petzl.
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Atterrir à La Paz est une expérience surprenante : au pied des sommets enneigés de la Cordillère, nous sommes déjà à plus de 3600m d’altitude. Mais contrairement à nous qui entamons l’acclimatation, cette capitale bouillonne d’énergie et c’est un plaisir d’explorer les rues escarpées et les marchés. Notre curiosité nous conduit d’ailleurs à emmener en montagne divers denrées et fruits découverts sur les étals. Le résultat se révèlera variable, de médiocre à infâme !
48h après notre arrivée, nous attendons la voiture censée nous conduire à Alto Cruz Pampa, point de départ pour une incursion dans la vallée du Chachacomani. Un SMS arrive alors : « routes fermées, transport reporté ». Ça commence bien ! Ce blocage routier prend toutefois fin aussi inexplicablement qu’il a débuté, et nous attaquons dans l’après-midi les 5h d’approche.  Sauf que 3h et quelques averses plus tard, nos affaires détrempées sont à terre, les mules n’iront pas plus loin. Dépités, nous montons le camp et passerons l’essentiel du lendemain à y écouter tomber la pluie. Un heureux hasard ? Profitant d’une éclaircie, nous partons observer les montagnes aperçues la veille, et décidons de déplacer le camp à l’opposé de notre plan initial.

C’est ainsi que nous réalisons notre première « ouverture », une arête de granit longue et ensoleillée, ludique et technique sans jamais être difficile, avec un final en neige puis mixte culminant à 5550m. Simple point sans nom sur la carte, nous nommons ce sommet « Lama Blanco y Negro » . Forts de ce premier succès, nous ne résistons pas à l’appel de l’inconnu et descendons par le versant opposé. Quelle joie en effet de se retrouver 2h plus tard face à une impasse ! Peu importe, équipés de nos frontales Nao et Reaktik + la nuit ne nous arrête pas, nous finirons bien par rentrer à la tente.
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Le prochain objectif est un coup de cœur aperçu la veille : la magnifique arête Sud du Cerro Jakocire. Mince, une trace de passage sur cette arête que nous supposions vierge : un anneau de but au pied d’un passage en dalle délicat et exposé, obligatoire surtout ... je retire les crampons et m’y lance, ça passe! Abondante mais métamorphosée en « gros sel », la neige rend la progression au mieux épuisante, au pire impossible. Notre salut passe par les rochers, vive le dry tooling et les nomics! Le M5 à 5800m, ca « pique » mais le challenge n’est pas pour nous déplaire. Le sommet laisse place à une aérienne traversée d’arêtes, avant d’admirer un magnifique coucher de soleil sur le glacier et de rejoindre notre camp avancé, une fois encore à la lueur de nos frontales.
De retour à la « civilisation », nous mettons le cap sur Sorata pour un séjour qui s’annonce rude et sauvage sur le versant Est de l’Illiampu. Un taxi nous amène en quelques heures de routes effrayantes à Cocoyo, ou nous recrutons deux jeunes pour nous aider à porter nos sacs jusqu’à un camp intermédiaire. Les traces d’une fête au village auraient dû nous alerter, à mi-chemin nos porteurs s’effondrent! Nous poursuivons donc laborieusement en assumant des charges doubles tandis que des averses et un passage à gué pimentent cette première journée. Le lendemain se révèle pire encore : des éboulis à n’en plus finir et de nombreux bruits de « voum » sur un glacier mettent nos nerfs à rude épreuve.
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Alors que nous avions pour projet d’ouvrir une nouvelle voie dans la face Est de l’Illiampu, c’est le Pico del Norte (6060m) qui suscite notre intérêt avec une magnifique ligne de 700 mètres en glace puis mixte, au cœur de la face Est. A l’attaque cependant, je doute : les placages de glace sont trop fins pour brocher, et s’ils s’avéraient trop fins pour progresser ? 50 mètres passent, à avancer comme sur des œufs tout en me maudissant intérieurement, jusqu’à trouver de quoi faire relais. Ouf. La suite en glace et mixte jusqu’à l’éperon est un régal ! Nous retrouvons alors la neige en « gros sel » et tandis que le terrain se raidit, nous gravissons de belles longueurs entre escalade et dry tooling. Mais les heures passent trop vite, le vent se renforce au point de nous déstabiliser. La perspective d’un bivouac dans ces conditions m’effraie, celle d’une descente n’est guère plus réjouissante, nous décidons de poursuivre. Antoine franchit par une traversée délicate le bastion sommital et nous atteignons de nuit le sommet, heureux ! Une descente longue et complexe car inconnue nous attend encore, ce n’est qu’à 2h du matin que nous rejoignons le camp.

Apres un jour de « repos » passé à faire de l’eau et renforcer les attaches de la tente pour que le vent ne l’arrache pas, nous choisissons de parcourir une belle arête principalement rocheuse qui fait face au camp et conduit au Pico Esperanza, 5760m. Nous buterons malheureusement sur une grande dalle parcourue d’une fissure trop fine et difficile pour le matériel dont nous disposons, ce qui nous obligera à quitter temporairement l’arête. Une course toutefois belle et variée, sur un granit magnifique. Une tempête impromptue se lève lors du retour sur glacier, et malgré la nuit noire il nous faut protéger nos yeux avec les lunettes de soleil, en titubant sous les bourrasques.
Une pause touristique au lac Titicaca nous permet de refaire le plein d’énergie, nous en avions besoin ! ​
Pour notre dernière incursion en Cordillera Real, nous choisissons le massif du Chearoco sur les conseils d’alpinistes locaux et optimisons cette fois la logistique avec mules et porteurs. Nous nous demandons bien ce que nous allons y trouver, mais ne sommes pas déçus : de belles opportunités se révèlent à l’approche. Nous parcourons ainsi librement les sommets environnants, à nouveau sans croiser âme qui vive, rencontrant tour à tour des conditions favorables, de beaux passages d’escalade, quelques obstacles ou choix d’itinéraires qui testent nos nerfs … des ascensions longues et variées auxquelles nous prenons grand plaisir ! A tel point qu’il nous est à chaque fois difficile de quitter les sommets, et nous nous attardons au coucher du soleil pour profiter des lumières flamboyantes avant de retrouver notre bivouac pour une nouvelle nuit glaciale. C’est la fin du voyage, dont nous rentrons avec deux certitudes : le potentiel de la Bolivie pour l’alpinisme d’exploration, et l’envie de renouveler l’expérience dans de nouvelles contrées !​
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Les Pyrénées en ce début d'automne: un coin de paradis pour la grimpe ou la randonnée!

10/10/2017

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Mi-septembre, cap au sud! Je rejoins un ami et nous profitons des conditions encore clémentes pour une visite au fameux Pic du Midi d'Ossau. Au programme : 3 jours de grandes voies "montagne" exigeantes dans un cadre magnifique. Le rocher est souvent excellent, les cotations plutôt sévères, les descentes surprenantes. Pour ne rien gâcher, l'accueil au refuge de Pombie est des plus chaleureux, la cuisine excellente et nous échangeons avec plaisir avec les nombreux trekkers qui profitent des belles couleurs de ce début d'automne.

Dièdre de l'Orchis 190m 6b+ / 6a+ obligatoire : belle escalade technique sur un rocher magnifique à l'exception d'une longueur "buissonneuse", descente commode par les virettes.
Sud-Est Directe 515m 6c/6a obligatoire : majeure et soutenue, gaffe aux 6a! Descente ludique par les vires
Pilier Sud 390m 6c+/6a obligatoire : ambiance extraordinaire dans la 1ere partie, la suite est facile. Gants de fissures appréciables dans la longueur-clef, inutile de rejoindre le dièdre! Descente par la voie normale et ses cheminées.
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Profitant de températures avoisinant les 15°C en journée à 1900m et une météo ensoleillée, nous nous rendons ensuite à Ordesa : UNE MERVEILLE! Un village charmant, des itinéraires somptueux pour les amateurs de "randonnées du vertige", une escalade exceptionnellement raide pour la cotation ... à noter : les cotations espagnoles, ici comme ailleurs, nous ont paru bien moins sévères que les cotations francaises en général.

​Brujas - Franco Espanola, 400m 6b+ / 6a oblig : une perle!!!!! Rocher excellent, bonnes protections, belle ambiance ...
Via del Sexto, 300m? 7a/6c oblig : que des belles longueurs, variées, certains passages un peu expo. 
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Un front froid nous pousse vers la plaine, direction les Mallos de Riglos par les petites routes de campagne ... une curiosité dans le monde de la grimpe : des tours de conglomérat pour une escalade tres déversante. Des prises souvent très franches, une sensation de "via ferrata" dans certaines longueurs en 6 mais gaffe aux bras lorsque les prises rétrécissent! Atmosphère surprenante : les vautours rodent ... Par des températures de 20 à 24°C, nous grimpons indifféremment au soleil et à l'ombre grâce à la brise présente dès les 2e longueurs.
Supercrack 215m 7a - ne cherchez pas de fissure! Magnifique, attention 7a obligatoire! Les spits sont placés pour un alignement parfait et non pour indiquer l'itinéraire, ne pas hésiter à louvoyer.
Tangerine Dream 300m 7a - moins belle, des pas de bloc pour franchir de nombreux bombés.
Pour poursuivre vers un style d'escalade de plus en plus surplombant, nous nous mettons en route pour Rodellar et ses colonnettes. Couenne et recherche de l'ombre cette fois, "vols" confortables même si occasionnellement longs, cotations souvent franchement sympas, une belle occasion de se familiariser sans complexe avec un style d'escalade que j'ai d'ordinaire tendance à éviter! Ambiance internationale et détendue, venus pour 2 jours seulement nous y faisons office d'extraterrrestre! Une journée à Alquezar nous permet d'apprécier ensuite la beauté de ce village tout en gravissant de très belles voies à l'abri de la pluie, patinées toutefois.
Pour notre dernier jour de grimpe nous nous rendons à Mont Rebei, dont l'approche dans des gorges me rappelle la paroi du Duc au Verdon, sans l'égaler. Le retour en blablacar avec des indépendantistes catalans convaincus se révèlera particulièrement intéressant en ce lendemain de référendum!
Tempesta Nocturna, 300m? 6c / 6b oblig, tres belle voie peu soutenue surtout passée les deux premières longueurs. A noter au sujet du topo : la longueur des itinéraires semble se comprendre en déroulé et non en hauteur de falaise, les longueurs sont souvent plus courtes qu'annoncées - avec des cordes de 60m il est souvent possible d'en faire 2 en 1.
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GO GIRLS!

9/11/2017

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Refuge d'Argentière, samedi 02 septembre : 11 femmes et 2 hommes, un ratio étonnant qui fait du bien! L'ambiance hivernale du samedi n'altère ni la bonne humeur ni la motivation : bien équipées de doudounes, bonnets et thermos de thé, il n'est pas nécessaire de ressembler à Schwarzenegger pour être à son aise dans cet environnement "difficile"! Et lorsque le soleil réapparaît le lendemain, quel privilège de s'exercer au sauvetage en crevasse au pied de ces grandes faces plâtrées de neige fraîche...

Alors pourquoi voit-on aussi peu de femmes en montagne? En tort, une certaine image de l'alpinisme véhiculée par le haut-niveau et les médias : extrême, dangereuse, douloureuse même. Si on ne parle heureusement presque plus de "vaincre" une montagne, le mot "combat" revient régulièrement ... flatteur pour l'ego, reflet de la culture du selfie? Soyons sincères : c'est du plaisir que nous recherchons en montagne, si ce n'est un bonheur plus profond! Contemplation, fierté de l'effort accompli, découverte de nouveaux gestes, recherche d'un itinéraire ... les joies de la haute montagne sont accessibles à tous! En comparaison, les moments difficiles sont bien anecdotiques.

J'ai eu le plaisir cet été de guider autant de femmes que d'hommes : sorties en famille, en couple, entre amis et même entre copines... Le plus gratifiant peut-être de ce point de vue? Les week-end ou stages de formation vers l'autonomie à la demande de femmes ayant l'habitude de sortir en montagne avec leur conjoint ou amis expérimentés mais qui souhaitent désormais maîtriser elles aussi les techniques et la prise de décision. Une démarche courageuse, bravo les filles! Pour celles que cela intéressent, n'hésitez pas à me contacter et à regarder ce que l'on propose avec LEAD THE CLIMB ou encore girlstothetop.com/GIRLS TO THE TOP.
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A 6 et 8 ans, Tom et Tim jouent les apprentis alpinistes au Brévent!

8/26/2017

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Christian, Martine et moi nous rencontrons une dizaine de jours auparavant. Apres avoir longtemps admiré les hauts sommets lors de vacances à Chamonix, ils ont découvert avec bonheur les défis de l'alpinisme, la magie d'une traversée de la Vallée Blanche et une surprenante ambiance hivernale au Mont Rose.
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Lorsque les petits-enfants arrivent à Chamonix, Martine et Christian souhaitent les initier à leur tour!
Je choisis le site du Brévent : un terrain de jeu ludique, très accessible et qui offre une vue magnifique. Tom et Tim sont tout excités et s'essayent avec curiosité à ces nouvelles aventures : progression sur des arêtes tantôt faciles, tantôt aériennes, rappel, escalade ... Non sans crainte parfois! Je les accompagne alors par étapes progressives tandis que l'aîné encourage et conseille à son tour le plus jeune. Ce sont les grands-parents qui sont les plus fiers à regarder les enfants effectuer seuls une descente en rappel, ou escalader une raide paroi de 25 mètres!
Merci Martine et Christian pour ce superbe cadeau à vos petits-enfants, et à vous Tim et Tom pour votre joie et enthousiasme!

#Petzl #accesstheinaccessible
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